Je
l'ai évoqué dans un article précédent, je pense fondamentalement que
mon alimentation d'avant était pour partie prenante dans le
déclenchement de la maladie qui m'habite depuis 1an et demi maintenant.
Je
l'ai même qualifié de "toxique", je ne suis pas sure que ce soit le bon
qualificatif qui vous permettra de comprendre même si ce que j’essaie
de dire, c’est qu’elle est toxique en ça qu'elle est nocive pour
l'organisme, par définition.
Je n'ai toujours pas la prétention de
vous faire un article de haut niveau médicalement ou biologiquement -
ou écologiquement si on va par-là - parlant. Je veux juste partager mon
humble réflexion sur ma prise de conscience très personnelle, il y a
environ 1 an, sur le rôle qu'a pu ou que joue l'alimentation dans les
maladies comme la mienne, la sclérose en plaques.
Alors, j'arrête tout de suite les discussions du genre : "les causes de la sclérose en plaques sont multi factorielles !".
C'est
vrai, je ne le remets pas en cause même si quand je cherche
sérieusement ces «fameuses» causes, rien de précis ne ressort. Donc, pas
de prétention, ici, juste pour vous expliquer comment j'en suis
arrivée, au bout du développement de mes réflexions, à des changements
dans mon alimentation en rapport avec tout ça.
Peut être cet
article pourra t-il être utile à toute personne qui, comme moi il y a 1
an demi, recherchait désespérément, après l'annonce du diagnostic et vu
les perspectives d'évolution de la maladie, à comprendre un pourquoi à
mon état et à se donner des outils supplémentaires pour ce combat
(toujours un peu guerrière dans mes propos... je note).
Pour en
terminer avec les préalables, sachez que je ne remets en cause aucun
traitement ou discours médical et que j'encourage tous les malades et
surtout les nouveaux, à mettre en place un traitement qui leur convienne
parce qu'on a jamais assez d'outils à notre disposition pour être bien
armés (encore la guerre ?).
Cet article est déjà long en préalables, il faudra le couper en plusieurs épisodes probablement.
Alors
d’abord, refaisons le film qui m’a conduit à réfléchir et à travailler
sur mon alimentation (et par voie de conséquences, celle de ma petite
famille).
En janvier 2011, j’étais noyée dans un tourbillon depuis
le diagnostic de la sclérose en plaques. C’était comme dans certains
dessins animés, où le monde autour de soi, telles des vitres se brisent
et tombent en petits morceaux irréparables. Mon monde ne serait plus
comme avant et c’est une dure nouvelle à affronter.
Passe alors le temps
du refus, de l’incompréhension, du sentiment d’injustice, de la colère,
ensuite vient la résignation, l’acceptation puis arrive l’envie de se
battre. Sacrée envie, oui ! Mais se battre contre quoi et comment ?
La sclérose en plaques, rappelons le rapidement, c’est votre système
immunitaire qui se trompe d’ennemi et attaque vos propres nerfs
déclenchant ainsi tous les symptômes répertoriés suivant les nerfs
attaqués : des fourmillements, des problèmes de vues, des handicaps
divers jusqu’à total, entre bien d’autre car notre corps est farci de
nerfs, transmetteurs de tous les messages gérés par notre cerveau.
Bon,
ça c’est la maladie en elle-même mais de quoi est-elle la conséquence ?
(comme le saignement est la conséquence de la blessure par ex, pour
illustrer)
Voilà le début du cheminement de mes réflexions et là,
quand je cherche la cause de la conséquence, rien, enfin, rien d’établi.
Allons bon, uniquement des «soupçons» par l’observation de types des
personnes les plus ou moins touchées, l’observation de populations aux
statistiques étudiées mais dont rien de clair n’en ressort… hautement
insatisfaisant, croyez moi, car je suis du genre à vouloir savoir et je
ne lâche pas facilement.
Il n’empêche qu’il faut que vous sachiez
aussi que sur les «clichés» d’IRM, ce que l’on y voit ce sont des sortes
de tâches (des plaques en fait) sur des neurones - qui sont des sortes
de nerfs – ou sur la moelle épinière suivant les cas - un gros faisceau
de nerfs donc.
Biologiquement, ces plaques sont des foyers
d’inflammation, actifs ou cicatrisés, révélant une attaque du dit nerf
et comme il n’y a que les globules blancs qui y ont à priori accès – je
simplifie beaucoup je crois -, c’est donc une inflammation déclenchée
par une action dite auto immune (ie par ses propres défenses
immunitaires).
Si vous avez bien suivi le débouché de la
réflexion, pour résumer: une inflammation déclenchée par ses propres
défenses immunitaires. Ça commence par-là, le fameux film de mes
réflexions.
On peut dire que j’étais énormément frustrée du manque
de certitudes des articles les plus sérieux, soupçonnant, sur la base
de statistiques - pfff - par ex le manque de vitamine D ou une
alimentation basée sur les produits de la mer ou que sais je encore,
suivant les groupes étudiés et les groupes témoins associés - pas de
reconnaissance scientifique sans groupe témoin, tenez le vous pour dit
-. Mais rien d’autre. - Pfff bis ...
Là, vous me direz, qu’on en a
rien à faire, on suit le traitement et basta ! Oui, sauf que le
traitement – très contraignant et difficile à supporter de surcroît –
ben, il a une efficacité prouvée – par les fameux groupes et témoins –
de 30% environ. Seulement 30% ! et seulement sur une observation de
groupes ! A ce jour donc, uniquement des traitements établis par
tâtonnement sur la base de soupçons et qui apporte un mieux, parfois et
pour certaines personnes. - Pfff ter ...
Quoi, c’est tout ? au
XXIème siècle ! Concernant une maladie dont la progression ne fait que
s’accroître ces dernières années ! Et où il y a, soit disant, un nouveau
diagnostic toutes les 4h (je ne sais plus sur quel site sérieux) ! On a
seulement mis au point un pauvre (par son efficacité pas son prix)
traitement par tâtonnement ! Non, mais c’est une blague ? Ça ne me va
pas du tout, à moi !
J’ai cru devenir moitié folle face à ce
constat déplorable. Ma colère sourde a atteint des paroxysmes. J’étais
perdue et j’étais seule, avec mes questions.
A l’époque ne sachant
quoi chercher, j’avoue que l’Internet ne m’a rien apporté sinon cette
immense frustration face à ces : moui … peut être que .. ah, flûte, non …
Rhaaaa !
Les livres, c’étaient pareil ! Les plus sérieux
n’expliquaient rien de définitif et ne pouvaient qu’affirmer que
l'évolution de la maladie est complètement imprévisible suivant le ou
les nerfs attaqués. Rhaaa bis !
Donc, c’est dans cet état de colère
noire et tournée vers rien d’identifié, puisque personne ne savait
vraiment, que mes yeux sont tombés, par hasard alors que je traînais au
rayon livre de cuisine de la FNAC de ma ville-moyenne-de-province, en
quêtes d’idées de menus, - mes yeux sont tombés donc - sur le titre d’un
livre intitulé : "Les secrets de l’alimentation anti-inflammatoire" du Dr Serfaty-Lacrosnière.
Fin du 1er épisode.
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