Surtout, n’oubliez pas d’aller voir plus bas, l’épisode 1 et l'épisode 2 sinon, c’est sûr, vous risquez de ne pas comprendre le contexte de l’article …
Bon
donc, nous en sommes restés sur le constat suivant : il existe des
facteurs soupçonnés d’entretenir cette inflammation chronique à
l’origine des dégâts provoqués par mon système immunitaire.
Un de ces
facteurs concerne l’alimentation polluée et les pratiques alimentaires
« non adaptées ».
La prise de conscience a débuté avec le livre « Les secrets de l’alimentation anti-inflammatoire » du Dr Serfaty-Lacrosnière,
mais n’oublions pas qu’elle est « juste » - non péjoratif - une
nutritionniste, spécialité qui me semblait éloignée de ma pathologie. Ce
docteur cite dans son livre un autre ouvrage, « Anticancer » de David Servan-Schreiber
– un neuropsychiatre reconnu. Je ne le connaissais pas alors et n’avais
qu’un seul à priori, il semblait avec ce titre ne parler qu’à la
pathologie du cancer.
Mais j’avais fait le lien entre toutes ces
maladies qui tirent leur origine et leur essor dans l’inflammation
chronique. C’est ainsi que j’ai lu – pour la 1ère fois puisqu’il y en a eu d’autres – le livre « Anticancer ».
Déjà,
ce fut une merveilleuse rencontre avec David Servan-Schreiber,
courageux neuropsychiatre s’étant découvert, au hasard d’un essai d’IRM,
une tumeur au cerveau et qui, selon un cheminement identique au mien –
plus scientifique forcément –, sur la base d’études, a construit un lien
avéré sur la part de l’alimentation dans l’inflammation qui fait le
terrain du cancer - et des autres pathologies induites par ce terrain.
Donc,
voilà, je n’étais plus toute seule avec mes réflexions, je trouvais
enfin du réconfort et décidais de me construire aussi, comme David
Servan-Schreiber pour lui-même, un outil complémentaire à mon traitement
pour limiter les causes et donc les conséquences liées à ma maladie.
J’ai
une pensée émue au moment où j’écris, pour David Servan-Schreiber, qui a
survécu à son cancer pendant 15 ans avant de succomber à son
irréversible progression, même freinée autant qu’il a pu, en juillet
2011. Il l’a reconnu peu avant, il pense qu’il n’a finalement pas assez
travaillé sur le stress et le respect des rythmes de son corps, du fait
des multiples sollicitations et conférences de part le monde ses
dernières années. C’est noté pour ma part, renforçant ma conviction
qu’une vie simple ne peut qu’être bénéfique à tous, et à moi en
particulier.
En février - mars 2011, j’ai donc décidé et tenté de
mettre en application ce que je savais désormais sur l’agression induite
par mon alimentation et ce n’est pas un chemin facile à comprendre - ni
à faire comprendre aux autres.
Il faut pour être efficace dans
l’évolution de mes réflexions et mon comportement, que je vous dise qui
j'étais "avant" pour en apprécier la transformation.
Je suis, du
haut de mes 38 ans, une enfant de l'alimentation industrielle pour une
grande part - ça y est j'ai lâché le mot - mais surtout, et à la base,
une enfant de culture alimentaire auvergnate.
En ça, vous
comprendrez que je suis née dans une famille d’Auvergne, aux traditions
culinaires établies et basées systématiquement, par ordre d'importance,
sur la viande et la charcuterie, les produits laitiers dont le fromage
et le pain, érigés en incontournables de chaque repas depuis des
générations - et renforcés par l'héritage de grands-parents
agriculteurs.
Bref, du saucisson, du fromage et du pain, voilà ce dont j'ai adoré me nourrir depuis toujours.
Et
les repas de famille n'en auraient pas été sans eux, mes
incontournables à moi aussi. Mais attention, ce saucisson, ce fromage et
ce pain était alors les plus sains possibles, venant des animaux et de
la terre la plus belle et saine possible - dans mon « pays » -.
Je ne renie rien de ces souvenirs là, ils étaient les choix les justes possibles dans cette culture où j'ai été élevée.
Tout
ça pour vous expliquer que je ne concevais pas, en bonne auvergnate,
une alimentation qui ne comprendrait pas ces bases là, et même en
m'intéressant à d'autres cuisines, rien ne supplantait celle qui m'avait
construite.
Le problème, c'est que ces produits - qui étaient
dans ma prime enfance, sains et d'une production très locale - ont été
remplacés, dans ma plus grande naïveté - et celle de mes parents qui ne
pouvaient pas toujours faire autrement (vu leur travail, vu
l'éloignement des dits produits) - ont été remplacés donc, dans mon
corps et mon esprit par des produits « industriels » en substitution,
d'origine non contrôlée et aux substances ajoutées insidieusement
cachées.
Bref, à partir de mes 10 ans à peu près, du saucisson, du fromage et du pain, mais industriels.
Après
avoir pris mon autonomie - culinaire aussi -, j’ai toujours joyeusement
mangé ainsi, pas de repas sans viande et du lait par litres. C’était
moi alors …
Et c'est ainsi que la lecture de ces deux livres m’a bouleversé à plusieurs titres.
D’abord,
j’apprends avec stupéfaction qu’on ne peut rien faire de pire que
d’avoir une alimentation basée sur la viande, la charcuterie et des
produits laitiers. Boum !
Ils contiennent tous les pires graisses
qui agressent le corps - inflammation chronique - et dont notre corps ne
sait qu’en faire, d’où un stockage en graisse - sous entendu obésité
garantie, ce qui n’a jamais été mon cas, remarquez, je suis du genre
mince -.
J’apprends aussi que tous les aliments raffinés comme du
sucre blanc, de la farine blanche et l’huile raffinée - longue
conservation -, sont autant de poisons réguliers. Re boum !
En plus, moi, je ne mangeais jamais complet, pensant que le raffiné était un summum , quelle bêtise de le croire !
Et
j’apprends, pour résumer un peu le tableau – lisez ces livres ! –, que
la plupart - pour ne pas dire tous - des aliments industriels et/ou non
contrôlés, sont bourrés de pesticides et de substances chimiques
diverses pour leur conservation au delà du naturel et pour qu’ils aient
un « bel » aspect !. Re re boum !
Tout, je mangeais tout ça,
depuis des années, sans me poser de question avec cette confiance
aveugle et idiote que jamais on ne pourrait sciemment prendre le risque
de rendre les gens malades au nom de … quoi ? l'économie
agro-alimentaire ? la consommation ? ....quelle idiote !
Ah
j’étais un beau pigeon ! Et ma viande était nourrie de cochonneries que
je mangeais de fait ! De même que mes produits laitiers, non seulement
de piètre qualité mais surtout pollués aux antibiotiques et autres
produits donnés aux bêtes !
Et ma farine, de toutes les
préparations boulangères/pâtissières ou autre, qui était raffinée donc
vide de nutriments mais qui était pleine de pesticides, herbicides et
autres conservateurs chimiques ! Tout cela en plus en étant « non
adapté » et donc mal géré par tous mes organes déboussolés ! Au secours !
Un monde connu venait de s’effondrer à nouveau …
Et voilà ! Tout
au long de la journée, c’étaient des agressions répétées en plusieurs
endroits et organes de mon corps. Mon système immunitaire et tous les
organes de régulation du corps étaient sur-sollicités et mon corps a
pété un plomb … logique. C’était il y a 1 an et demi.
L’histoire
s’est donc écrite comme ça - sans que j’en ai conscience - mais ça y
est, maintenant je sais et je comprends mieux - même si ce n’est pas
totalement.
Quelle idiotie de ne s’être pas posé de questions sur
la composition de ce que j’introduisais dans mon corps – ou sur mon
corps, cosmétiques attention - ou celui des gens que j’aime !
Quelle
confiance débile dans les instances publiques - qui
soutiennent/cautionnent ou du moins ne révèle pas vraiment tout le
système ! Je suis atterrée et en colère !
En colère ! Car on m’a
endormie à tout bout de champ et depuis toujours ! En colère ! De ne pas
avoir su avant et surtout, pas avant d’avoir mis au monde mon bébé, qui
s'est construit naïvement jusque là avec tous ces produits et aliments
toxiques qui le tuent/l’abîment jour après jour, construisant le terrain
de maladies futures et inexorables … ah oui, je suis en colère !
Eh
bien messieurs-dames les industriels, c’est fini pour ce pigeon là !
Heureusement pour vous, vous en avez plein d’autres et malheureusement
pour eux !
Auront-ils la possibilité de comprendre eux aussi ?
Comprendront ils pourquoi, eux et autour d’eux, il y a tant de cancers
du système digestif, par exemple ? Auront-ils le temps de comprendre
qu’il faut préserver leurs enfants qu’on empoisonne déjà ?
Je suis
hors de moi car je me sens bafouée par ce système pourri où l’on décidé
de vendre ma santé à tous ces obscurs maillons de la chaîne
industrielle ! Vendre ma santé pour sauver qui ? Pas les consciences en
tout cas …
Enfin j’arrive au bout de mon raisonnement, qui va me
donner les pistes pour assainir ma vie polluée de tant de choses et
revenir aux choses simples dont je n’aurais pas dû m'éloigner.
Je le paye cher, mais je reste persuadée que la claque est salutaire.
Il
y a une autre chose dont j’ai conscience, c’est que vous qui lisez cet
article, probablement comme beaucoup de mes proches, vous ne voudrez pas
vous y intéresser, n’y même y accorder de l’intérêt si vous n’êtes pas
vous-même malade car vous ne vous sentirez pas concernés.
J’ai
fini par le comprendre et si mon message est peine perdue, ce n’est pas
grave. Moi, j’ai été obligée de prendre connaissance et conscience, nous
n’en sommes pas tous au même point. Je l’accepte …
Pour les
intéressés par contre, encore une fois, lisez ces livres, fouillez sur
Internet, il y en a tant qui le disent et envoient des messages – et je
ne suis pas écolo, attention, juste une malade qui veut savoir -.
Je
vous reparlerai de mon alimentation et mes choix alimentaires en
pratique, cet article est déjà tellement long … merci de l’avoir lu
jusqu’au bout, ça me réconforte de penser que je puisse être utile à
d’autres, comme d’autres l’ont été pour moi.
Bonne prise de conscience à vous !
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