Alimentation et vacances - en lien avec la SEP

Alors oui, j’ai de nouveaux principes d’alimentation bien plus sains qu’avant - sans être pour autant extrémistes – dans l’objectif  toujours de tarir les sources d’inflammations chroniques qui font le terrain de ma pathologie, la SEP.

Tout ça, c’est des principes que j’applique dans l’environnement que je maîtrise, c’est à dire chez moi, seule aux commandes alimentaires de ma petite famille.

Mais en vacances - pas chez moi donc, mais ça vaut aussi lors d’un repas chez les autres ou au restau -, eh bien… je fais au mieux - pas extrémiste j’ai dit -.

Bien sûr, il ne faut pas oublier que ma SEP n’est pas handicapante et que si c’était le cas, je durcirai - pour ce qui me concerne pas ma petite famille -  tous mes principes. Mais ce n’est pas – encore (soupir) – le cas donc je n’ai pas trop de scrupules à en relâcher certains.

Le plus grand relâchement concerne évidemment le bio, puisque n’ayant préparé que très peu de repas – mais ceux j’ai préparé l’étaient – en bonne invitée et bonne fille, je préfère n’offusquer personne en refusant une nourriture non bio - ça me créerait beaucoup plus de problèmes qu’une nouvelle crise de SEP -.

La viande, par contre, je suis relativement intransigeante – relativement – et je ne mange rien d’autre que poisson ou des produits de la mer.

Mes parents l’ayant compris, ma mère a fait pas mal de repas autour du poisson – ouf, merci à elle -. Et en plus elle utilise très peu de beurre et depuis plus de margarine type omega 3 et une huile d’olive qui va bien. Ça me déculpabilise de mes relâchements.

Sa satisfaction d’auvergnate, même si je boude la charcuterie, c’est que je n’ai pas restreint mes envies de fromages, surtout ceux de la région, alors elle ne me déshéritera pas - à priori pour ce motif -.

Alors le bilan des 3 semaines loin de chez moi : très peu de bio et de non raffiné – je vais rattraper ça chez moi -, quasiment pas de viande hors poisson et fruits de mer, un peu – hum hum – de plats préparés mais surtout plein de repas conviviaux et sympas à chaque fois avec mes proches. Et beaucoup, beaucoup, moins de stress en général – très inflammatoire je le rappelle -  …

De très bonnes vacances – avec relâchement dans plusieurs domaines - au bout du compte… Bonnes vacances à vous aussi, relâchez si besoin !