Expérience du Tai chi chuan - En lien avec la SEP

Voilà qui change un peu des articles habituels sur ce blog, je tenais à vous parler de ma découverte du Tai Chi chuan, découverte liée à ma sclérose en plaque puisque j'ai ressenti, après mon diagnostic, le besoin de trouver une activité liée à la mobilité et ses problèmes en général.

Alors, je fais un aveu de suite : j'ai pratiqué le Tai chi chuan de septembre 2011 à avril 2012, mois d'avril où j'ai finalement décidé d'arrêté par manque de courage pour suivre une activité, moi qui n'en est jamais vraiment suivi.

Je fais en suivant un second aveu : je pratique aucune activité de type sportive, aucune et le tai chi chuan, je vous rassure de suite, n'en est pas une. Pas de courbatures, garanti ! 

Pourquoi le tai chi chuan ?

En septembre 2011, emplie de nouvelles bonnes résolutions et pas que sur l'alimentation, mais aussi sur l'hygiène de vie en général, je me suis mise à la recherche d'une activité épanouissante et procurant éventuellement ce bien être nécessaire à une vie plus saine.

Je suis alors tombée sur des informations liant SEP et Tai chi chuan mais pas que , le yoga et la méditation de même. Après m'être renseignée sur les possibilités de ma ville-moyenne-de-province, je me suis décidée - un peu poussée par une amie qui n'est finalement pas venue aux cours - pour aller aux portes ouvertes du Tai chi chuan, non loin de chez moi.

Je suis revenue enthousiasmée par cette démonstration de gymnastique taoïste très douce et de l'enchainement de mouvements à apprendre, fascinants.

Mon avis après plusieurs mois de pratique ?

Cette activité est fascinante et parfaitement adaptée pour maintenant et pour plus tard, lorsque les problèmes de mobilité seront installés.

Oui, une activité fascinante de part sa construction car on nous apprend à écouter et utiliser les énergies du corps à l'inverse quasiment de la mentalité occidentale.

C'est un peu difficile à expliquer concrètement, mais le tai chi chuan fait découvrir une puissance et une mobilité insoupçonnées de son corps en trouvant les appuis et les postures qui libèrent cette puissance.
Un résumé un peu abrupt serait : d'arriver à faire circuler à travers son corps, l'énergie de la terre. C'est poétique, non ?

Donc, du tout bon, du tout doux, du tout bénéfique et adapté à tout le monde quelques soient ses problèmes corporels et handicaps.

Je suis pleinement ravie d'avoir découvert cette pratique et les gens qui nous l'enseignent avec une empathie réconfortante. Bref, je vous le conseille vivement et vous conseille surtout de chercher sur le net des informations qui vous éclaireront mieux que moi sur cette activité.

je vous mets quand même un lien vers le tai chi chuan sur wikipédia et vers une vidéo parfaite de l'enchainement première partie style yang,  que j'avais presque appris - ça n'est si compliqué que ça parait et l'apprendre se fait assez naturellement -.

Pourquoi avoir arrêté si c'est si bien ?

Tout simplement parce que ce n'était pas encore le bon moment dans ma vie pour ménager une place à cette activité et j'ai arrêté pour des raisons essentiellement pratiques.

Lorsque le besoin sera établi et la pratique plus simple à insérer dans une vie plus simple, je sens que je pourrez m'y investir plus pleinement. J'attends donc ce moment.

Je n'ai pas essayé les autres activités évoquées - yoga, méditation - mais j'imagine que ce serait des activités que je pourraient envisager lorsque le moment sera venu.

Comme vous voyez, j'avance doucement et patiemment sur mon chemin d'une vie simple.