Le régime Okinawa : à priori éloigné de notre culture, oui, peut être, voyons voir.
Comme toujours, n’ayant pas compétence particulière en la matière sinon celle d’attirer votre attention, je vous engage à aller sur le lien ci après pour en connaître les principes, sur l’excellent site passeportsanté.net – lien Okinawa –
Donc là, après cette première lecture, ça devient flagrant, ce régime est très éloigné de notre culture alimentaire puisqu’on parle beaucoup de soja, de thé et d’algues d’une part et d’autre part, d’une sorte de philosophie alimentaire, un peu mystique, sur le pouvoir de guérison des aliments…
En aparté de cet article, je me dis qu’il faudra un jour que j’aborde mon ressenti et ma conviction à propos du soja - que je préfère éviter dans mon alimentation et celle de ma petite famille -. Cet aliment, comme d’autres, est sujet à polémique, moi je me suis fait mon opinion.
Donc balayons les principes fondateurs et … voyons voir… :
- Ne jamais manger jusqu'à rassasiement total. Le « hara hachi bu », consistant à ne s'alimenter que jusqu'à 80%, est une véritable habitude culturelle à Okinawa.
J’imagine que ce principe n’est pas simple à ressentir et mettre en œuvre car c’est un vrai travail sur soi et sur le long terme. C’est sûr, c’est bien mais pas évident.
- Consommer des aliments à faible densité énergétique.
Comprendre à peu près : peu caloriques, si j’en crois les tableaux de classement donc exit les huiles même les bonnes ? c’est dommage je pense …
On trouve sur le net des conseils du genre : consommer au quotidien 7 fruits et légumes pour leurs vitamines, minéraux, eau… + consommer 7 portions de céréales complètes et/ou de légumes secs par jour + 2 plats à base de soja.
Mouais … bof.
- Beaucoup d'épices, d'herbes et d'algues. On voit un avertissement sur la consommation d’algues et les problèmes de thyroïdes... ah ouais quand même …
- Limiter la consommation d'alcool. Je ne peux qu’être d’accord, n’en consommant pas moi-même et tirant des bénéfices du jus de raisin bio que je trouve plus sain, même s’il est moins concentré en anti-oxydants.
- Cuire peu les aliments, à feu doux ou à la vapeur.
Ça répond à une vérité sur la cuisson des aliments et la modification de protéines et glucides en molécules inflammatoires, j’en reparlerai.
- Du poisson 3 fois par semaine. Peu d'autres produits d'origine animale (viande, produits laitiers).
Ça, c’est ok, vu le méfait des autres viandes …
- Peu de sucre, de sel et de matière grasse.
C’est dommage encore une fois pour les bonnes graisses pleines d’oméga 3 et 9 (olive, colza)… le sucre et le sel, oui bon on sait qu’on ne doit pas abuser.
- Associer des aliments crus et cuits. Manger les aliments séparément.
Ça, je suppose que ça vient corroborer ce qu’on sait des combinaisons alimentaires - j’ai prévu de vous en parler aussi -, donc c’est pas faux et de bon sens, mais à mon avis assez ennuyeux dans l’assiette et la bouche - c’est mon avis, hein -.
- Boire 1.5 L d'eau par jour voire plus et 2 thés dans la journée au minimum.
Oui, il faut boire, on le sait. Autant ? Pas sûr pour tout le monde. Moi, personnellement, j’ai décidé de ne pas me gonfler d’eau mais de boire suivant ma soif, ce qui me paraît être un très bon principe : écouter son corps et ses besoins, tout simplement.
Quant au thé, je m’y suis mise au moment de mes changements d’alimentation. Intéressant. Moi, je prends en semaine un gros bol quotidien de thé vert bio pour en maximiser les bienfaits et oui, du café que j’adore, à part ça – et dans lequel j’adoÔore tremper mes tartines le WE.
Bon au-delà de ces principes, plane au-dessus de ce régime, une philosophie qui impose de "considérer les pouvoirs de guérison" des aliments, le " nuchi gusui ".
Même je pense que cette philosophie en se trompe pas car les aliments sont puissants en tant que médicament ou poison, d’ailleurs, je n’ai pas approfondi cette approche n’étant pas tellement ouverte à un mysticisme de ce genre. Peut être pas encore le moment …
Donc en conclusion, le régime Okinawa, niveau 1 oriental vers une alimentation saine ?
Oui, sans doute car il faut avoir son esprit ouvert à cette forme de pensée et son estomac ouvert à des aliments éloignés de notre éducation, tout court ou alimentaire.
Un réel travail de mise en place et d’intégration doit s’opérer si vous avez envie d’en appliquer les principes - voire certains principes - ... bon courage, à ceux qui empruntent ce chemin...
Je ne suis pas sûre, moi, d’être prête pour que mon chemin bifurque dans cette direction, même si je suis pourtant intéressée personnellement à cet univers asiatique, mais mon estomac, lui par contre, est seulement intéressé à la cuisine habituelle des restaus chinois – incorrigible, va ! -.
En bref, un régime, en bonne partie plus sain - soja, algues à voir - que nos habitudes d’occidentaux mais, sommes-nous prêts ou devons nous l’être pour nous y conformer ? pas de réponse à donner…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire