mercredi 2 octobre 2013

Allô Docteur, ici la SEP ...

Eh oui ... c'est la SEP ... qui m'a balancé une gifle pour me rappeler qu'elle peut se réveiller et être réveillée par, en ce qui me concerne, un choc émotionnel ...

Ce qui est rassurant, c'est qu'en effet, il aura fallut un choc émotionnel relativement intense pour qu'elle ouvre un oeil mais ce qui est flippant, c'est que malgré mes armes et mes outils, c'est elle qui décide quand et comment ...

Alors, je vous rassure de suite, ce fut ce que j'appellerai une "mini-poussée" mais je prends cette "mini-poussée" pour un avertissement, une piqûre de rappel pour réveiller ma conscience endormie ...

En quoi consistait cette mini-poussée ? Des fourmillements et des sensations un peu trop familiers qui se sont heureusement cantonnés à ma main gauche sur une demi-journée environ.

D'ailleurs, je me rends compte avec cet épisode, que les fourmillements de la SEP n'ont rien à voir avec les fourmis standards de problème de circulation - enfin les miennes en tout cas -.

Et qu'on ne me soutienne plus désormais que les chocs émotionnels n'ont rien à voir avec la SEP - comme je viens de le lire dans un guide édité par BIOGEN -

Bon refaisons la chronologie de l'épisode :  

Lundi après midi : un bon choc émotionnel que j'arrive, même péniblement, à surmonter.
Le soir, mais rien à voir, j'avais justement rdv chez le doc et ma tension est ok, pas de signes particuliers, ça va. Je me dis alors que peut-être la SEP - parce que j'y pense à ce moment là - n'aura pas de manifestations ...

Dans la nuit de lundi à mardi, 01h du matin : je suis réveillée et les fourmillements présents dans ma main gauche ne me laissent aucun doute, la SEP est là !
Vous dire que je ne panique pas sur le coup serait vous mentir tant le souvenir de ma première poussée en octobre 2010 me revient à l'esprit, ça avait commencé par des fourmillements dans le pied gauche alors ...

01h30 environ : la panique un peu calmée, je constate que les fourmillements se muent en une sensation très particulière et difficile à décrire, une sorte de sensibilité ... Aller aux urgences ? Telle est la question que je dois résoudre au vu de cette certitude d'une manifestation de la SEP !
Bon, je décide que si cette sensation si particulière, installée dans ma main progresse plus loin, je vais aux urgences et que sinon, j'attends.

05h30 environ : la sensation reste cantonnée à ma main gauche, elle ne s'est pas étendue et là, je note un mieux, un début de régression ... ouf ... je m'endors d'épuisement ...

6h15 : réveil automatique comme pour tous les jours. La sensation régresse doucement. Je décide de rester à la maison et d'appeler mon neuro dans la matinée pour prendre son avis.

En milieu de matinée : Appel au neuro dans son service à l'hôpital.
Pour résumer, si les symptômes ne durent pas au delà de 24h, ça ne "l''intéresse" pas. Merci Dr Neuro pour cette considération !

En fin de journée : la sensation a quasi complètement régressé, un reste de "fourmillement" ou genre. Fin de l'épisode donc.

Une mini-poussée dirons nous donc. Mouais ... une bonne petite gifle quand même ...

Sur le coup, ça ébranle pas mal mes convictions par rapport au fait que je fais beaucoup d'efforts pour éviter ça - traitement AVONEX et vie simple/saine - et pour autant, la SEP sanctionne  un écart ....
M. Simplet avance lui que sans tous mes efforts, l'épisode aurait pu être plus grave ... oui, peut être ...

Je signale aussi que cet épisode s'est cantonné à ma main gauche et que justement, c'est dans ma main gauche - et un peu au pied gauche -  que j'ai eu des séquelles sur la sensibilité - légères séquelles - de ma première poussée en octobre 2010. Est ce que ma plaque cicatrisée de cette poussée a été réactivée à cette occasion ? allez savoir ...
 
Aujourd'hui, en tout cas, le spectre de la SEP et ses promesses de handicap, est ravivé, c'est certain ...

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